Analyses des miels de l’association – saison 2013

Comme chaque année, l’association fait analyser le miel récolté sur les ruches de ses mécènes.

En 2013, nous ne dérogeons pas à la règles et nous vous présentons en toute transparence les résultats de ces analyses effectuées par un laboratoire indépendant agréé AGRIMER :

 

MIEL DE PRINTEMPS

Analyse Physico-Chimique

  • Aspect : Propre
  • Odeur et gout : Agréable
  • Cristalisation : crémeux
  • Teneur en eau : 17,3% (norme < 20%)
  • HMF* : 1,73mg (norme < 40 mg/Kg)
  • Détection des tétracyclines* : non détecté

Analyse pollinique

  1. 42% colza
  2. 29% moutarde sauvage
  3. 9% aubépine
  4. 9% coquelicot
  5. 4% vesce
  6. 3% ronce
  7. 2% coquelicot
  8. 1% boudaine
  9. 1% prunus

Miel conforme à l’appellation « MIEL DE FLEURS DE PRINTEMPS DE FRANCE »

 

MIEL D’ETE

Analyse Physico-Chimique

  • Aspect : Propre
  • Odeur et gout : Agréable
  • Cristalisation : liquide
  • Teneur en eau : 18,7% (norme < 20%)
  • HMF* : 1,43mg (norme < 40 mg/Kg)
  • Détection des tétracyclines* : non détecté

Analyse pollinique

  1. 30% chataîgnier
  2. 26% ronce
  3. 17% trèfle
  4. 14% chêne
  5. 6% lierre
  6. 4% composées
  7. 2% ulex
  8. 2% graminée
  9. 1% aster, coquelicot

Miel conforme à l’appellation « MIEL DE FLEURS D’ETE DE FRANCE »

*HMF : L’HMF est l’abréviation usuelle du 5-HydroxyMéthyl-2-Furfural. Sous cette dénomination se cache un dérivé de déshydratation des sucres.

Ainsi le chauffage du sucre du commerce (le saccharose) dans une casserole pour produire du caramel est une déshydratation dont un des premiers intermédiaires est justement l’HMF. Tous les produits alimentaires sucrés et chauffés contiennent cette substance qui, à ces doses, ne présente pas pour l’homme de toxicité particulière.

Ni les nectars ou miellats, ni les miels frais ne contiennent de l’HMF. Contrairement aux amylases et à d’autres substances présentes originellement dans les miels, la teneur en HMF n’est donc pas une propriété intrinsèque des miels. On ne peut donc pas l’utiliser comme moyen pour en déterminer l’origine botanique et cela bien que certains miels « prennent » plus facilement de l’HMF que d’autres. Par contre, l’HMF est une excellente méthode pour en apprécier la qualité. Même non chauffés, les hexoses contenus dans les miels se transforment en HMF au cours d’un processus de vieillissement naturel. Sa teneur est donc un très bon indice de dégradation.

Les analyses montrent que ces taux élevés sont presque exclusivement rencontrés dans les miels en provenance des grands circuits de conditionnement. Les miels vendus directement par les apiculteurs ne dépassent que rarement les 10 mg/kg et pratiquement jamais les 20 mg/kg.

De façon générale, un miel de bonne qualité ne devrait pas dépasser 15 mg/kg.

 

*Tétracyclines : La tétracycline est un antibiotique de la classe des cyclines (ou tétracyclines). Utilisée depuis plusieurs dizaines d’années pour le traitement des infections respiratoires des animaux de basse-cour ainsi que chez l’humain.

Selon une enquête réalisée par le Centre d’études techniques de Moselle (Cetam), et dont les résultats ont été confirmés par la très officielle Afssa, près de 10 % du miel français présenté au Concours Général Agricole (CGA) de 2008 et à la Foire aux Miels de Montauban contiennent des résidus non négligeables de tétracyclines – une famille d’antibiotiques déconseillés aux femmes enceintes car ils peuvent altérer et changer la configuration de la dent en formation chez le fœtus.

La note de service de la Direction générale de l’Agriculture sur l’usage de tétracyclines dans le traitement des ruchers atteints de loque, datée du 11 février 2005, est d’ailleurs très claire à ce sujet : « Sur le plan réglementaire, le miel doit être considéré comme impropre à la consommation humaine », avertissent ses auteurs.